« Molière, Dupin et Gounod… 

Marc-Olivier Dupin soigne « Le Malade Imaginaire ». Qui l’ignore l’arrivée de Marc-Antoine Charpentier dans la barque de Molière pour le Malade Imaginaire… marque un tournant dans l’histoire de la comédie-ballet, jusqu’alors chasse gardée du gredin Lully. La disparition dudit Molière change cependant très vite la donne. Au cours du 19ème siècle et de la majeure partie du 20ème siècle Charpentier est oublié au profit de diverses tentatives : Offenbach, Jolivet, Auric, Michel Magne…Marc-Olivier Dupin enfin !

Et nous voici débarrassés des cassettes de « musique actuelle » et de leurs décibels ! Dupin est plus sage et se met dans les pas d’un baroque révisé, soit une viole de gambe (Emmanuelle Guigues), un clavecin (Véronique Sourisse) et des chanteurs professionnels : Carole Ségura Kremer (soprano), Cornelia Schmid (alto), Christophe Ferveur (ténor)... Grappes de notes sur telle ou telle silhouette, indistinct et lointain tonnerre ou grondement, puis, à trois reprises, divertissements avec ombres chinoises, avec le morceau du maître de musique et d’Angélique qui  redit la pièce dans la pièce comme dans Hamlet le miroir des comédiens. Enfin le final avec chœur a capella scandant des formules latines de médecin bidon,  motet fugué et sacre d’Argan intronisé en self doctor. Quel bonheur que cette musique et ses interprètes bien vivants sur scène et qui accompagnent la parole dans ce grand chef-d’œuvre de Molière, farce et mélancolie ! »

    Claude Glayman  (Comédie Française-1er mars)

           La Lettre du Musicien – avril 2001

  Le Malade Imaginaire
    (Quelle santé ce Molière !)
 
La mise en scène de Claude Stratz est remarquable
d’intelligence. Elle saute avec allégresse de la bouffonnerie
au tremblement maîtrisé, dominée par le jeu tout en nuance
d’A. Pralon … L’une des nouveautés réside dans l’apparition d’inquiétants Polichinelles, et surtout dans la musique de M.O.Dupin, plus corrosive qu’il n’est accoutumé dans le ballet final, qui vire au cauchemar en noir et blanc.

B.Th.

Le canard enchaîné 

 

Cure de jouvence pour « le Malade Imaginaire »

 « …Au Français, la pièce sera donnée dans une version modernisée ; la comédie -ballet créée à Versailles en 1673 avec la musique de Lully a été abandonnée au profit d’une composition moderne. « Si j’ai articulé la pièce autour d’un vieux couple qui se chamaille Argan (A. Pralon) et la soubrette (C.Hiegel), pour préserver son rythme, il était indispensable de conserver les deux intermèdes, explique C.Stratz. je n’ai pas voulu un arrangeur, mais un compositeur. Ainsi M.O.Dupin a-t-il écrit une partition pour clavecin et viole de gambe accompagnant sur scène quatre chanteurs et tous les comédiens dans le carnaval final. »

Agnès Dalbard

Le Parisien

 

 

La Lettre du Musicien n°262

 

 

Carte blanche à  Patrice Sciortino

                 à l’institut Curie

 

L es Mardis musicaux de la Montagne Sainte-Geneviève sont, pour les connaisseurs, une occasion privilégiée de découvrir des musiciens rares (interprètes ou compositeurs), notamment dans le domaine français . Ainsi de cette carte blanche laissée à Patrice Sciortino, dont l’univers musical est si singulier : la création de sa symphonie n°7 nous le rappelait en avril dernier.

Créateur aux talents multiples, Sciortino est dans ses compositions un « inventeur d’imaginaire » qui affectionne les alliage sonores insolites. Orologos : un poème opéra miniature à quatre personnages, trois voix de femmes, un piano- où la « mélodie du monde » que dessine le texte affronte l’impitoyable mécanique du temps.. .Cet autoportrait de patrice Sciortino aura mobilisé pas moins de quinze interprètes, ensembles constitués…

- Les Oréades – pour affronter des partitions exigeantes. L’accueil chaleureux du public à déjà témoigné de leur réel engagement.

 

                                           Michel  Passelergue

 

 

Concert en l’église Saint Roch à Paris

3 février 2002

 

                                                                      Concert en l’église Saint Saturnin d’Antony

                                                                               20 Novembre  2004

   « …Les auditeurs présents ce jour-là se souviennent du concert donné en janvier 2002 par l’ensemble Les Oréades, ou la qualité et la pureté vocale de cette formation semblaient faire participer les voûtes de Saint Saturnin à la magie du concert. L’impression avait été très forte, et c’est donc volontiers que nous avons réinvité cet ensemble … » 

                                                                                                                                                                                                           Association  l’AAMA

« Quintette vocal  Les Oréades, cinq voix magnifiques. Deux soprani, un ténor, une basse reliés par un contre-ténor. Des voix expressives, d’une justesse absolue, aussi belles dans les soli qu’homogènes dans les ensembles. Des voix qui « animent » les œuvres –qu’elles soient anciennes ou contemporaines-, qui leurs donnent la vie. Cette manière de nous rendre la musique « vivante » fonde l’originalité de ce remarquable quintette auquel on peut promettre une glorieuse carrière… »

                                                                                                                                            Adrienne   CLOSTRE  grand prix de Rome

                                                            

 article dans la célèbre revue japonaise Ongaku no Tomo ( numéro de juin 2005)  faisant l'éloge des Oréades et de l'épanouissement de cet ensemble dans sa récente programmation française avec la  collaboration de la soprano japonaise Mayuko Karasawa.

 

Concert du  22 juin 2003 à Paris/Saint Roch.

 

« Je voudrais adresser mes félicitations à tout le groupe pour le splendide concert d’hier. Toute la partie classique du programme était d’un grand intérêt musical et vous l’avez interprétée avec une grande exactitude et une justesse impeccable. Quelle belle cohésion et sans doute combien de répétitions en groupe !

Ce sont les œuvres contemporaines qui amènent le plus de surprises, de belles surprises. Comme vous avez raison d’inscrire ces œuvres à vos programmes. Je suis tout à fait séduit par les Seis Madrigales de F. de Orador. Ce sont des sonorités fraîches, nouvelles, parfaitement maîtrisées par l’auteur et impeccablement exécutées par le groupe si cohérent et discipliné et d’une justesse parfaite. Je vous dis un grand bravo… »     

                                                                                         Marcel  BITSCH, grand prix de Rome

 

 CONCERT du 3 décembre 2005 en l'église Saint Germain de Romainville

Bulletin municipal de Romainville

                Janvier 2006